Le secteur automobile contribue à hauteur de 49 % au PIB manufacturier indien et de 7,1 % au PIB indien. Le 2e AMP (Automotive Mission Plan) publié par le gouvernement décrit le plan visant à élever l'industrie automobile à des niveaux de classe mondiale. Dans le cadre de l'accord de Paris en 2015, l'Inde s'est engagée à réduire l'intensité des émissions de son produit intérieur brut (émissions de GES par unité de PIB) de 33 % à 35 % par rapport aux niveaux de 2005 d'ici 2030. Afin de respecter son engagement mondial et d'atténuer les effets négatifs des automobiles (gonflement des dépenses d'importation de pétrole et augmentation de la pollution de l'air), le gouvernement tient à faire évoluer le récit vers les véhicules électriques.
Le marché indien des véhicules électriques devrait se développer à un taux de croissance annuel composé (TCAC) de 49 % entre 2021 et 2030, les volumes du segment devant dépasser les ventes annuelles de 17 millions d'unités d'ici 2030.
Les coûts des batteries diminuant plus rapidement que prévu, l'économie des VE devient favorable à mesure que les coûts des batteries diminuent ; le coût total de possession de cinq ans devient favorable par rapport à toute alternative sur la plupart des marchés. En outre, les consommateurs bénéficient d'incitations financières (par exemple, subventions) et non financières (par exemple, accès routier, privilèges d'enregistrement).
L'autoroute Delhi-Chandigarh est la 1ère autoroute du pays à être adaptée aux véhicules électriques grâce à la mise en service réussie de 20 chargeurs solaires pour véhicules électriques par BHEL.
Le nombre total de bornes de recharge en Inde a augmenté de 285 % en glissement annuel au cours de l'EX22 ; des initiatives gouvernementales robustes susceptibles de poursuivre l'expansion à ~ 4 lakh d'ici l'exercice 26.